Je voyagerai sur les plaintes massives de son corps
Dans les accords d’un corps à corps
Sur les branches lascives étouffées de ses bras,
Savourant l’ombre de ses secrets
Sur l’arôme brûlant de mes pages,
Traversant les sillons des chaumes en fleurs,
M’abreuvant du cours d’eau salé de sa peau
Soufflant les hymnes de l’aurore
Sur l’océan de son échancrure,
Des doux flots courts effeuillant mes doigts
Sous les roulis majestueux de ses soies
Voyageant dans l’air de mon regard ;
Je me glisserai sur l’écume de ses lèvres
Dans l’air de son charme,
Sur le lit de son âme,
A la rencontre éclairée de sa flamme,
Effleurant les monts et les collines,
Ses rochers aux fleurs opalines,
Sous la langue des anges
Tel un oiseau dans mes rêves les plus étranges,
Dévoilant l’étoile de son regard
Sur le voile de la toile nue de mes mains,
Parcourant la cime de ses mains blanches ;
Penchées, tenant ses branches
La bouche ouverte sur le verger de ses plaisirs,
Entremêlent ses coutures libertines
À l’encre ondulante de ses sens ;
Je volerai les douceurs innocentes
Sur le brasier ardent de ses lèvres
Avant que le jour ne se lève,
Fuyant sur le panthéon des étoiles
A la recherche de mon étoile
Sur les flots du vent,
De ses yeux clos
Aux ailes bénies des dieux
Tournant le bleu des cieux
Vers l’ange qui dort
Le cœur paisible,
Mêlant les poussières de l’or
Les psaumes de ses notes
Dévorant le chantre de ses bois,
Du rose de ses lèvres
Volant au temps les lueurs d’argent
Couvrant son corps des accords
Abandonnés dans les nuits sombres,
Sur le vol gracieux de la passion,
Des fruits fertiles de sa fleur,
Abreuvant les soifs de l’amour
L.Deléglise
Dans les accords d’un corps à corps
Sur les branches lascives étouffées de ses bras,
Savourant l’ombre de ses secrets
Sur l’arôme brûlant de mes pages,
Traversant les sillons des chaumes en fleurs,
M’abreuvant du cours d’eau salé de sa peau
Soufflant les hymnes de l’aurore
Sur l’océan de son échancrure,
Des doux flots courts effeuillant mes doigts
Sous les roulis majestueux de ses soies
Voyageant dans l’air de mon regard ;
Je me glisserai sur l’écume de ses lèvres
Dans l’air de son charme,
Sur le lit de son âme,
A la rencontre éclairée de sa flamme,
Effleurant les monts et les collines,
Ses rochers aux fleurs opalines,
Sous la langue des anges
Tel un oiseau dans mes rêves les plus étranges,
Dévoilant l’étoile de son regard
Sur le voile de la toile nue de mes mains,
Parcourant la cime de ses mains blanches ;
Penchées, tenant ses branches
La bouche ouverte sur le verger de ses plaisirs,
Entremêlent ses coutures libertines
À l’encre ondulante de ses sens ;
Je volerai les douceurs innocentes
Sur le brasier ardent de ses lèvres
Avant que le jour ne se lève,
Fuyant sur le panthéon des étoiles
A la recherche de mon étoile
Sur les flots du vent,
De ses yeux clos
Aux ailes bénies des dieux
Tournant le bleu des cieux
Vers l’ange qui dort
Le cœur paisible,
Mêlant les poussières de l’or
Les psaumes de ses notes
Dévorant le chantre de ses bois,
Du rose de ses lèvres
Volant au temps les lueurs d’argent
Couvrant son corps des accords
Abandonnés dans les nuits sombres,
Sur le vol gracieux de la passion,
Des fruits fertiles de sa fleur,
Abreuvant les soifs de l’amour
L.Deléglise